Les pays faisant partie du système des Nations Unies vivent de temps de turbulences : économique, sociale, sécuritaire, politique, écologique, environnementale et bien des meilleurs. Ils sont divisés en deux pools, ceux émargeant de la catégorie des pays développés et industrialisés, et ceux regroupés dans le non alignement, c’est-à-dire en voie de développement et éternels demandeurs d’aide internationale auprès des pays dits nantis.

Cette situation préoccupe tout esprit épris de justice et d’équité, autant qu’elle suscite moult interrogations sur le devenir de la planète en proie à un déséquilibre monstrueux et honteux.

Les pays africains ne sont pas en reste mais se trouvent, assez souvent, à la traine des autres en dépit des richesses, potentialités et autres atouts dont le créateur les a dotés. Accumulant un retard considérable dans le processus de développement économico-social, ils font face à de multiples défis, contraintes et pesanteurs de tous ordres, allant jusqu’à l’effritement des valeurs qui fondent une société car, la vie que mène l’Afrique dans sa diversité culturelle laisse à penser parfois à une incapacité congénitale de ses dirigeants ainsi qu’à la résignation des peuples d’Afrique.

Il y a donc un paradoxe inexplicable qui ne saurait justifier l’état de pauvreté des pays africains, détenteurs de richesses naturelles, mais vivant dans la disette et la misère la plus noire. Comment renverser cette  tendance malencontreuse et contre nature qui privilégie l’exploitation de l’Afrique au nez et à la barbe des africains eux-mêmes : auteurs, complices ou résignés ?

Pour ce qui est de la République Démocratique du Congo, il est fort à parier qu’avec un peu de bonne volonté et de détermination, le pays de P.E LMUMBA peut se sortir du gouffre pour espérer sa mise en train sur le chemin du développement et de l’émergence moyennant, bien entendu, un peu d’effort  de diversification de son économie axée sur les potentialités qu’il regorge. Aussi, estimons-nous que la voie royale viendra de sa politique réaliste d’investissement à court, moyen et long terme dans l’industrialisation, la création de petites et moyennes entreprises ainsi que de la classe moyenne, la recherche dans tous les domaines, la création et l’accroissement des richesses disponibles.

Pour ce faire, il faut mettre à contribution toutes les intelligences disponibles capables de créer un faisceau d’initiatives à même d’apporter une plus value et une consécration dans les efforts déployés par la crème intellectuelle et le nouveau leadershipqui se montrent réceptifs à l’appel des compatriotes venus de tous les horizons pour prêter main forte à la République. C’est dans cette optique que nous plaçons cette activité multidimensionnelle visant la conquête du marché américain en termes des capitaux à canaliser, via les projets d’investissement, auprès des bailleurs des fonds publics et privés.